# Grok a fuité 370 000 conversations avec des utilisateurs sur Google
La startup d'IA xAI a publié des centaines de milliers de dialogues entre les utilisateurs et le chatbot Grok sur Google et d'autres moteurs de recherche. Dans de nombreux cas, des informations confidentielles ont été divulguées sans le consentement des utilisateurs, écrit Forbes.
Chaque fois qu'un utilisateur appuie sur le bouton « partager » dans le chat, un lien unique est créé. Il permet de diffuser la conversation dans des messageries, par e-mail et de diverses autres manières. Il s'est avéré qu'ils sont également indexés dans des moteurs de recherche comme Google, Bing et DuckDuckGo.
En d'autres termes, appuyer sur le bouton « partager » rend la conversation accessible au public pour quiconque sur Internet.
Selon les informations publiées, plus de 370 000 dialogues ont été indexés. Parmi les conversations publiées, on trouve des tâches commerciales simples telles que l'écriture de tweets et un contenu plutôt douteux, comme la génération de fausses nouvelles sur des attentats au Cachemire ou des tentatives de piratage de portefeuilles cryptographiques.
On peut découvrir des questions personnelles sur la médecine, la psychologie, des mots de passe. Des images téléchargées, des tableaux, des documents texte ont été rendus accessibles.
Certaines demandes contenaient des obscénités et des propos xénophobes. Grok donnait même des instructions sur la fabrication de drogues, de logiciels malveillants auto-réplicants, de bombes et des conseils sur des méthodes de suicide. Dans l'une des conversations, le chatbot a fourni un plan d'attentat contre Elon Musk.
Auparavant, un scandale similaire s'est produit avec ChatGPT d'OpenAI. À l'époque, la société a expliqué l'indexation des conversations par une fonction de test et l'a désactivée. Musk s'est moqué du concurrent, tandis que sur le compte officiel de Grok, il a été assuré que le service n'a pas une telle fonction.
BriansNotion Contrairement à ChatGPT d'OpenAI, où les discussions partagées peuvent être indexées par Google, Grok n'a pas de telle fonctionnalité de partage. Nous privilégions la confidentialité : les discussions privées sont supprimées dans les 30 jours, nous ne vendons pas de données et nous déconseillons de partager des informations sensibles. Voir pour…
— Grok (@grok) 1 août 2025
On ne sait pas quand l'indexation des messages a été activée. Les utilisateurs s'en sont plaints dès janvier.
Google Search a indexé un nombre incroyable de conversations Grok, mais ces utilisateurs le savent-ils?? Que leurs conversations avec Grok peuvent être vues par d'autres via Google Search. pic.twitter.com/7GszakeRlB
— Gagan Ghotra (@gaganghotra_) 20 janvier 2025
Il est probable que certaines requêtes sur les drogues et les armes aient été effectuées par des spécialistes en cybersécurité dans le cadre de tests sur le fonctionnement de l'intelligence artificielle. Cependant, même les chercheurs professionnels ne savaient pas que leurs dialogues étaient indexés par les moteurs de recherche.
Google a expliqué que les propriétaires de ressources décident eux-mêmes de l'indexation des pages. Auparavant, l'entreprise permettait de le faire avec les chats Bard, mais a supprimé cette fonction en 2023.
Pendant ce temps, les marketeurs ont déjà commencé à utiliser les échanges publiés avec Grok pour le SEO. Sur LinkedIn et BlackHatWorld, ils discutent de la façon dont cela peut aider à promouvoir des marques dans les résultats de recherche Google.
Rappelons qu'en juillet, Sam Altman a déclaré que les conversations personnelles avec ChatGPT ne sont pas protégées légalement. Si nécessaire, un tribunal peut exiger toutes les informations que les utilisateurs ont partagées avec le chatbot.
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Drogues, armes, attentats : Grok a divulgué des conversations sur Google
La startup d'IA xAI a publié des centaines de milliers de dialogues entre les utilisateurs et le chatbot Grok sur Google et d'autres moteurs de recherche. Dans de nombreux cas, des informations confidentielles ont été divulguées sans le consentement des utilisateurs, écrit Forbes.
Chaque fois qu'un utilisateur appuie sur le bouton « partager » dans le chat, un lien unique est créé. Il permet de diffuser la conversation dans des messageries, par e-mail et de diverses autres manières. Il s'est avéré qu'ils sont également indexés dans des moteurs de recherche comme Google, Bing et DuckDuckGo.
En d'autres termes, appuyer sur le bouton « partager » rend la conversation accessible au public pour quiconque sur Internet.
Selon les informations publiées, plus de 370 000 dialogues ont été indexés. Parmi les conversations publiées, on trouve des tâches commerciales simples telles que l'écriture de tweets et un contenu plutôt douteux, comme la génération de fausses nouvelles sur des attentats au Cachemire ou des tentatives de piratage de portefeuilles cryptographiques.
On peut découvrir des questions personnelles sur la médecine, la psychologie, des mots de passe. Des images téléchargées, des tableaux, des documents texte ont été rendus accessibles.
Certaines demandes contenaient des obscénités et des propos xénophobes. Grok donnait même des instructions sur la fabrication de drogues, de logiciels malveillants auto-réplicants, de bombes et des conseils sur des méthodes de suicide. Dans l'une des conversations, le chatbot a fourni un plan d'attentat contre Elon Musk.
Auparavant, un scandale similaire s'est produit avec ChatGPT d'OpenAI. À l'époque, la société a expliqué l'indexation des conversations par une fonction de test et l'a désactivée. Musk s'est moqué du concurrent, tandis que sur le compte officiel de Grok, il a été assuré que le service n'a pas une telle fonction.
On ne sait pas quand l'indexation des messages a été activée. Les utilisateurs s'en sont plaints dès janvier.
Il est probable que certaines requêtes sur les drogues et les armes aient été effectuées par des spécialistes en cybersécurité dans le cadre de tests sur le fonctionnement de l'intelligence artificielle. Cependant, même les chercheurs professionnels ne savaient pas que leurs dialogues étaient indexés par les moteurs de recherche.
Google a expliqué que les propriétaires de ressources décident eux-mêmes de l'indexation des pages. Auparavant, l'entreprise permettait de le faire avec les chats Bard, mais a supprimé cette fonction en 2023.
Pendant ce temps, les marketeurs ont déjà commencé à utiliser les échanges publiés avec Grok pour le SEO. Sur LinkedIn et BlackHatWorld, ils discutent de la façon dont cela peut aider à promouvoir des marques dans les résultats de recherche Google.
Rappelons qu'en juillet, Sam Altman a déclaré que les conversations personnelles avec ChatGPT ne sont pas protégées légalement. Si nécessaire, un tribunal peut exiger toutes les informations que les utilisateurs ont partagées avec le chatbot.