Huit associations commerciales et financières de premier plan ont uni leurs forces pour exhorter les régulateurs mondiaux à suspendre la mise en œuvre de règles de Bâle strictes pour les banques traitant avec des cryptomonnaies. Ils soutiennent que le cadre actuel pourrait effectivement exclure les institutions financières traditionnelles du marché des actifs numériques en plein essor, désormais évalué à plus de 2,8 trillions de dollars.
📩 Lettre au Comité de Bâle
Mardi, des groupes tels que l'Association mondiale des marchés financiers, l'Institut des finances internationales et l'Association des marchés financiers en Europe ont envoyé une lettre officielle au Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (BCBS). Ils ont appelé à un arrêt temporaire de la mise en œuvre des règles de capital prévues pour entrer en vigueur en janvier 2026.
Le BCBS a introduit le cadre en 2022 pour régir la manière dont les banques doivent divulguer les risques liés à l'exposition cryptographique et quel niveau de capital elles doivent détenir. Les règles sont intervenues en réaction aux échecs spectaculaires de l'industrie – y compris l'effondrement de Terra/Luna et la faillite de FTX.
📉 Règles considérées comme trop sévères
Selon les groupes commerciaux, les normes sont « obsolètes et trop punitives », forçant les banques à s'éloigner des cryptomonnaies et laissant le champ libre à des acteurs moins réglementés. Bill Winters, PDG de Standard Chartered, a déjà averti que les banques risquent d'être « laissées pour compte par les entreprises de crédit privé » dans le domaine des actifs numériques.
La lettre souligne également le danger de la fragmentation du marché – certaines juridictions choisissant de ne pas adopter les aspects les plus stricts des règles de Bâle. Cette incohérence sape l'idée d'un terrain de jeu mondial équitable et augmente les risques transfrontaliers.
🔍 Le problème central – Poids des risques
Les règles de Bâle attribuent des coefficients de risque plus élevés aux actifs numériques qu'aux investissements traditionnels :
Le Bitcoin et l'Ethereum ont un poids de risque de 100 %. De nombreux autres tokens entrent dans ce qu'on appelle le Groupe 2, qui exige un poids de risque massif de 1 250 % - bien plus élevé que celui des obligations d'entreprise ou des actions.
Les critiques affirment que ce traitement rend presque impossible pour les banques de s'engager de manière significative dans la crypto.
💡 Propositions d'amélioration
Les associations ont suggéré plusieurs réformes, notamment :
Éliminer la distinction entre les blockchains autorisées et non autorisées lors de la définition des exigences en capital. Focaliser la classification sur l'applicabilité et la finalité des règlements plutôt que sur des caractéristiques purement techniques. Différencier les stablecoins réglementés et non réglementés.
En mettant en pause et en recalibrant les règles, les groupes commerciaux soutiennent que le BCBS pourrait permettre aux banques de participer au marché de la crypto de manière durable et sécurisée – tout en préservant l'objectif plus large de la stabilité financière mondiale.
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Avis :
,,Les informations et les opinions présentées dans cet article sont destinées uniquement à des fins éducatives et ne doivent pas être interprétées comme des conseils en matière d'investissement dans aucune situation. Le contenu de ces pages ne doit pas être considéré comme des conseils financiers, d'investissement ou de toute autre forme de conseil. Nous avertissons que l'investissement dans les cryptomonnaies peut être risqué et peut entraîner des pertes financières.“
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Wall Street s'oppose aux normes crypto de Bâle
Huit associations commerciales et financières de premier plan ont uni leurs forces pour exhorter les régulateurs mondiaux à suspendre la mise en œuvre de règles de Bâle strictes pour les banques traitant avec des cryptomonnaies. Ils soutiennent que le cadre actuel pourrait effectivement exclure les institutions financières traditionnelles du marché des actifs numériques en plein essor, désormais évalué à plus de 2,8 trillions de dollars.
📩 Lettre au Comité de Bâle
Mardi, des groupes tels que l'Association mondiale des marchés financiers, l'Institut des finances internationales et l'Association des marchés financiers en Europe ont envoyé une lettre officielle au Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (BCBS). Ils ont appelé à un arrêt temporaire de la mise en œuvre des règles de capital prévues pour entrer en vigueur en janvier 2026. Le BCBS a introduit le cadre en 2022 pour régir la manière dont les banques doivent divulguer les risques liés à l'exposition cryptographique et quel niveau de capital elles doivent détenir. Les règles sont intervenues en réaction aux échecs spectaculaires de l'industrie – y compris l'effondrement de Terra/Luna et la faillite de FTX.
📉 Règles considérées comme trop sévères
Selon les groupes commerciaux, les normes sont « obsolètes et trop punitives », forçant les banques à s'éloigner des cryptomonnaies et laissant le champ libre à des acteurs moins réglementés. Bill Winters, PDG de Standard Chartered, a déjà averti que les banques risquent d'être « laissées pour compte par les entreprises de crédit privé » dans le domaine des actifs numériques. La lettre souligne également le danger de la fragmentation du marché – certaines juridictions choisissant de ne pas adopter les aspects les plus stricts des règles de Bâle. Cette incohérence sape l'idée d'un terrain de jeu mondial équitable et augmente les risques transfrontaliers.
🔍 Le problème central – Poids des risques
Les règles de Bâle attribuent des coefficients de risque plus élevés aux actifs numériques qu'aux investissements traditionnels : Le Bitcoin et l'Ethereum ont un poids de risque de 100 %. De nombreux autres tokens entrent dans ce qu'on appelle le Groupe 2, qui exige un poids de risque massif de 1 250 % - bien plus élevé que celui des obligations d'entreprise ou des actions. Les critiques affirment que ce traitement rend presque impossible pour les banques de s'engager de manière significative dans la crypto.
💡 Propositions d'amélioration
Les associations ont suggéré plusieurs réformes, notamment : Éliminer la distinction entre les blockchains autorisées et non autorisées lors de la définition des exigences en capital. Focaliser la classification sur l'applicabilité et la finalité des règlements plutôt que sur des caractéristiques purement techniques. Différencier les stablecoins réglementés et non réglementés. En mettant en pause et en recalibrant les règles, les groupes commerciaux soutiennent que le BCBS pourrait permettre aux banques de participer au marché de la crypto de manière durable et sécurisée – tout en préservant l'objectif plus large de la stabilité financière mondiale.
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